Les votations vues par les jeunes
Seul 1 jeune sur 3 se rend aux urnes. Les 18-29 ans est donc un électorat qui peut faire pencher la balance et la politique l'a bien compris.
Nadine Gobet, conseillère nationale, participait pour la première fois à un débat avec des jeunes. Elle a souligné l’enrichissement d’un tel exercice. "On voit leurs souhaits, mais aussi leurs craintes. En tant que politiciens, il est essentiel de tenir compte des enjeux pour cette génération."
Les étudiants n’ont pas manqué de poser des questions concrètes: l’impact des travaux sur le trafic, mais aussi sur la nature, la création de nouvelles routes ou l’investissement dans les transports en commun ont été au centre des discussions. "Les jeunes sont plus proactifs et n’hésitent pas à s’exprimer, contrairement à d’autres tranches de la population. C’est plus interactif, et ça rend le débat plus stimulant", a déclaré Bernhard Altermatt, député du Centre.
Pour Angela Zimmermann, chargée de campagne pour l’association actif-trafiC, l’enjeu est aussi d’inspirer les jeunes. "Je voulais montrer qu’il y a des jeunes qui s’engagent pour des causes importantes. La représentation est cruciale."
Evan, un étudiant, a apprécié cette opportunité. "Cela a permis de briser la glace avec la politique et d’être confronté à des réponses concrètes." Alexandre Bersier, député des Verts, a ajouté: "Peut-être que ce débat suscitera des engagements politiques futurs, ou du moins aiguisera leur esprit critique."
Ce dialogue pourrait bien inciter les 200 étudiants présents à se rendre aux urnes le 24 novembre et marquer une nouvelle dynamique dans l’implication des jeunes en politique.